La trousse astucieuse utile pour les ethno-archives

Confidentialité et anonymat

En général, lors d’une démarche de terrain dans le domaine du patrimoine vivant, le porteur d’information n’est pas anonyme. En un certain sens, rendre anonyme pourrait même être plutôt contradictoire. Le rôle du chargé de projet consiste à mettre en valeur un porteur de tradition. Le projet doit viser à valoriser une personne, à la reconnaitre comme source particulière et unique.

Dans certaines circonstances, des personnes pourraient être reconnues lorsqu’elles ne le souhaitent pas. Il peut donc être nécessaire de rendre anonyme, c’est-à-dire utiliser des noms fictifs ou des codes pour présenter ces personnes. Lorsque l’on rend anonyme, il est important de toujours fournir une liste sous pli pour conserver la valeur scientifique des sources orales.

L’anonymat sous-entend que l’on puisse connaitre le contenu des propos de votre collaborateur, sans pouvoir reconnaitre de qui il s’agit.

Règles de référencement des sources orales :
La référence d’une source orale comprend les éléments suivants : auteur, titre du sujet, date, durée, le lieu où l’on peut le retrouver (collection privée, ou numéro de fonds d’archives).

On confond parfois confidentialité et anonymat. La confidentialité signifie…. aucune diffusion. La confidentialité amène des restrictions à la diffusion. La confidentialité touche les renseignements à caractère personnel (Loi sur l’accès à l’information).

Il est souhaitable de demander l’autorisation préalable aux collaborateurs avant la publication d’un texte.

LA T.A.U.P.E. EST UN PROJET DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU PATRIMOINE VIVANT

Ce projet a été rendu possible grâce au soutien de

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