La trousse astucieuse utile pour les ethno-archives
Une transmission réussie, pour moi, c’est une transmission qui touche et qui transforme la partie réceptrice.
Le travail de terrain est essentiel, dans mon contact avec la matière orale et dans l’usage que j’en fais. Le simple fait de référer à cette matière orale via l’expression « patrimoine vivant » exacerbe d’ailleurs le lien qui existe entre le savoir-faire et ses porteuses/porteurs. D’autre part, la sauvegarde de la matière orale dépend entièrement de la transmission de ses pratiques, ce qui implique encore que la rencontre avec ses praticiennes/praticiens naturels est au coeur du processus. Une transmission réussie, pour moi, c’est une transmission qui touche et qui transforme la partie réceptrice. S’engager dans la rencontre donne accès non seulement à la matière spécifique que l’on étudie, mais à toutes ses harmoniques invisibles, et c’est ça qui fait la différence. De la même manière que l’on perd toutes les subtilités d’un style chanté pour n’en garder que le support lorsqu’on fait la transcription musicale d’une chanson, on perd une richesse immense et peut-être fondamentale lorsqu’on ne remonte pas à la source d’une pratique pour capter l’information inscrite dans les liens symboliques, culturels et affectifs que les porteuses/porteurs de tradition entretiennent avec elle.
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